Aïe Caramba !

C'est la crise, c'est l'horreur, l'angoisse absolu. Ma balance m'a abandonnée... Certes il suffit de remettre des piles mais je me suis dis tant qu'à faire autant essayer de moins faire une fixette dessus. Je continue de la bouger pour voir si par miracle l'écran digital voudrait bien se rallumer depuis 5 jours.

Je savais que j'étais devenue obsédée par mon poids et mon image, mais là je sens comme un besoin pressant de me précipiter au magasin le plus proche pour assouvir mon besoin de piles.

en attendant j'ai ressorti mon classeur de cours ; celui qu'on nous donne à l'hopital pour que toutes les informations soient au même endroit et avec lequel on se balade pour y ajouter les différents cours que l'on suit. Le feuilleter me rappel pourquoi je fais tout cela, il m'aide à me dire que le calvaire est bientôt fini. Que bientôt l'image que j'ai de moi et celle que je regarde dans le miroir seront les mêmes. Que je serai enfin en accord avec mon moi intérieur.

En attendant on balade toujours son gras et ses bourrelets. Je me suis fais un claquage au niveau de la crête illiaque et je dois appliquer un patch pour aider a supporter la douleur la nuit.. là où je rigole le plus c'est quand il faut le scotcher pour qu'il tienne... Entre mes seins et mes bourrelets j'ai du mal à voir le patch alors voir où je met le scotch...

On est donc reparti pour de la physio... Encore... Dès que je bouge, que je fais un effort je souffre. Parfois j'ai envie de hurler. Comme je le disais à une connaissance j'ai deux solutions : Soit je prend la situation avec humour et détachement, soit je m'assied et je pleure. En l'occurence je fais les deux, sauf que pour la seconde option j'attend d'être seule.

Ce que j'espère le plus, c'est que les examens que je fais en ce moment vont vraiment conduire à une opération l'année prochaine. Si mon psy diffère encore sa décision je ne sais pas si je vais le supporter...