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Le by pass : un pas vers une nouvelle vie
25 août 2015

Le début de l'aventure

Je tiens avant tout à dire que ce blog n'a aucune revendication médicale. Il n'a pas pour but d'avoir la science infuse. J'ai parcouru de nombreuses pages depuis le début de mon périple en 2011 et la différence entre chacun et chacune d'entre nous est criante. Il existe aussi beaucoup de différence selon le pays dans lequel l'opération est pratiquée. Ici je ne fais que livrer mon expérience et mon vécu personnel. J'ai un parcours atypique et je pense qu'il est bien de le poser sur papier numérique. Bien que je n'ai pas la prétention d'avoir le meilleur blog concernant le problème de l'obésité, loin de là.

Si mon histoire fait écho à d'autres, toutes critiques constructives ou réflexion commune est la bienvenue.

 

En fait j'ai des problèmes de surpoids depuis le début de mon adolescence. La génétique à fini par me rattraper ahah. J'ai commencé à voir une diététicienne pour la première fois à l'âge de 12 ans. Faire des tests sur le métabolisme, la graisse, les muscles, des cours d'alimentation, des cours de gyms...  A l'époque mon poids ne me posait pas de problème particulier. J'était sportive et bien dans mes baskets par rapport à mon petit bidon. Ce qui me complexait c'était ma poitrine car j'en avais aasez pour toutes les filles de ma classe (95D à 14ans). Bref..visiblement ce n'était pas l'avis de ma famille. Alors j'ai passé mon adolescence trimbalée d'un médecin à un autre testant des régimes divers et variés suivi par des "spécialistes". A part aggraver le problème on ne peut pas dire que cela ait vraiment fonctionné. J'ai longtemps culpabilisé avant de me rendre compte que le genre de diète qu'on me proposait à l'époque était tout simplement impossible à suivre pour une ado (régimes dissociés et régime sans sucre lent ou rapide). J'ai commencé à me voir des bourrelets partout, à ne plus supporter mes fringues, à détester le shopping, à éviter les miroirs... et surtout a avoir des problèmes de boulimie/anorexie.

J'ai toujours su cacher ce que je détestais le plus en moi : mon apparence physique. Tout le monde trouve que je suis "hyper bien dans ma peau". Je dirai surtout que ma graisse flotte hyper bien dans ma peau.

 

Comme je le disais le sport n'a jamais été un problème pour moi. Bien au contraire. Cependant pour des raisons personnelles j'ai du l'arrêter et sans modification de mon alimentation j'ai rajouté 15 kg sur ma balance. J'habitais à l'époque dans un petit immeuble sans ascenceur au 3e étage et très vite monter les courses, les aller-retours à la lessive voir même parfois simplement sortir est devenu un calvaire. En 2011 j'ai pris contact pour la première fois avec un médecin spécialisé dans les problèmes d'obésité. J'avais déjà entendu du by pass et je commençait à me dire que c'était peut-être LA solution.

Le premier bilan que le Doc a fait était sans appel : 146kg, IMC = 51. A un tel stade, seule je ne pouvais pas espérer une perte de plus de 10% de mon poids ce qui n'allégeait pas vraiment mon affaire. On a donc commencé à parlé du By Passe et elle m'a envoyée en consultation spécialisée à l'hôpital ou j'ai suivi un premier cours d'information... Ce ne devait pas être le bon moment, je n'étais peut-être pas prête à me confronter à ça. J'ai suivi quelques consultation puis j'ai laissé tombé.

Je me débattais déjà avec mon trouble bipolaire (anciennement psychose maniaco-dépressive) et si l'idée d'une opération faisait son chemin avec ce que j'avais vu et entendu j'ai fais un pas en arrière.

Un an et demi plus tard j'ai recontacté l'hôpital pour m'inscrire directement à leur consultation de l'obésité. Rien que ce mot était imprononçable pour moi mais je ne me supportais plus.

En janvier 2013 j'ai intégré le service d'endocrinologie et de consultation de l'obésité de l'hôpital. Premier bilan sanguin complet, Première pesée, prise des constantes et prise de contact avec le médecin qui allait me suivre pour lui expliquer ce que je faisais là.

 

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